La façade d'un ancien atelier, un soubassement de pierre, un mur devant une cour intérieure... Simple et ordinaire, le bâtiment, aujourd'hui partiellement modifié, est enduit d'une charge émotionnelle inaltérable qui en fait un haut lieu de l'histoire.
Description
Impossible de longer l'avenue Foch au centre de Valréas sans imaginer la fureur et l'horreur qui s'empara de la ville le 12 juin 1944. Les mots glaçants qui résument le drame sont scellés sur le pan de mur conservé intact : "ils étaient là, face à ce mur à attendre leur mort, victimes de la barbarie nazie".
Des résistants capturés et des habitants pris en otage, au total 53 victimes, ont été fusillés froidement sur ce trottoir.
Après le débarquement de Normandie, la Résistance s'intensifie. Les forces qui entourent l'enclave se regroupent et s'installent à Valréas dès le 8 juin. Mais le 12 juin la ville est reprise par les allemands qui opèrent de sévères représailles.
Inscrit au titre des monuments historiques, le mur des fusillés, garde à jamais l'empreinte de ce jour.
Thèmes
- Mémorial